«La nouvelle économie culturelle est numérique»
«Nous avons un modèle économique qui soutient la démarche au plan local. Nous avons une organisation qui travaille sur les produits dérivés, sur les contenus. Nous avons compris qu’avec le numérique, qu’avec le streaming, il y a un marché pour les arts de la scène. La nouvelle économie culturelle est numérique. L’enjeu majeur est l’exploitation des produits culturels.
Je suis venu présenter le modèle du Festival sur le Niger. Nous travaillons sur notre audience parce qu’il faut une harmonie entre le public et les créations. L’art de la scène dans un village n’est pas le même qu’à Abidjan, une ville. Il faut, à cet effet, imaginer des solutions innovantes pour faire en sorte que les arts de la scène s’inscrivent définitivement dans la dynamique d’industrie culturelle. Nous devons éviter les confusions de rôle. Nous devons avoir une vision qui met chacun dans son rôle.
On ne doit plus considérer l’action culturelle comme un champ de divertissement. L’action culturelle est, dans les faits, un domaine qui embrasse plusieurs corps de métier. En plus d’être un métier qui éduque, qui œuvre pour la paix et la cohésion, c’est aussi un domaine de business lucratif.
Enfin, je pense qu’il faut être un entrepreneur et développer un esprit d’entrepreneur».
Propos recueillis par ESCKIL AGBO