Le dernier round des rencontres professionnelles, pour le compte du 10ème MASA, s’est tenu, hier vendredi 16 mars, à travers une table ronde entièrement consacrée à la mode. Réunis pour la circonstance dans la salle Niangonan Porquet du Palais de la Culture, les acteurs de la chaîne de la mode ont félicité et remercié le Masa pour la belle occasion de visibilité qu’il leur offre.
La mode africaine se fait une bonne place dans les activités du MASA. Elle est désormais inscrite dans les disciplines majeures de la biennale. En témoignent les soirées de défilé de mode, l’exposition des nouvelles créations et puis la table ronde exclusivement dédiée aux préoccupations de ce secteur.
Comment réussir en tant que créateur de mode ? «Mannequinat et vie sociale» et «Quel type de financement pour la mode en Afrique ?».
Ce sont les préoccupations qui ont occupé panélistes et participants lors de la rencontre professionnelle d’hier. Des propos des principaux débatteurs, à savoir les stylistes
Pathé Ouédraogo (Pathé’O), Elie Kwamé et Mme Diaby, on note un engagement des acteurs de la mode à assoir de véritables industries de textile, de design et de la mode dans les pays africains. En amont à cette détermination, souhaitent les panélistes, il faut une promotion des créateurs par les Africains eux-mêmes. «Que nos autorités mettent en valeur notre mode en commençant par porter ce que nous créons», lance l’initiateur de la marque Pathé’O.
ESCKIL AGBO