Co-fondatrice du festival Fest’Africa, Maï, comme on l’appelle affectueusement dans divers milieux, fut en sa qualité de Secrétaire Générale, la tour de contrôle de cette vénérable auberge d’artistes et écrivains africains à Lille où ils ont tous défilé pour donner à voir / lire une Afrique désirable.
Maimouna Coulibaly reste persuadée que « Seule la culture nous permet de résister aux tourments du monde pour un monde plus apaisé, plus solidaire ». De ce point de vue, le projet « Rwanda : Écrire par devoir de mémoire » fut un bel exemple et témoignage de son credo. Son expertise organisationnelle et relationnelle fait d’elle une référence. En 2009-2010, elle fût chargée de mission à la Mairie de Lille pour la mise en place du Conseil lillois de la Jeunesse (CLJ) et du Conseil des Résidents étrangers de Lille (CRELI). Et pour bien d’autres missions qu’elle a assumées au sein d’une association de défense des droits des femmes ou encore comme l’organisation de voyage en France du GEPCI et du FSDP, avec les patrons de presse de Côte d’Ivoire.
C’est donc en sa qualité d’opératrice culturelle, que le DG du MASA lui confie la coordination des lectures scéniques et du Slam. Disciplines introduites à l’édition 2016, saluée par le collectif des slameurs ivoiriens et le monde artistique, un art à part entière qui aujourd’hui a fait un grand saut dans le milieu culturel, avec un franc succès auprès du grand public et des établissements scolaires.
Journaliste pigiste au quotidien Ivoir’soir de 1987 à 1990, c’est au service sport que Maimouna Coulibaly fait ses gammes, devenant ainsi la première journaliste sportive ivoirienne. En 1990, elle débarque à Lille, où elle vit toujours, et obtient son diplôme de l’École Supérieure de Journalisme (ESJ). Ex-internationale de volley-ball, elle fut la capitaine de l’AUC et de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.