Le MASA 2018 enregistre plus 300 spectacles toutes disciplines confondues dont 61 au titre du marché. 65 pays du monde participent, dont le Burkina Faso.
Sur ces plateaux, les artistes sont invités à faire leur preuve pour espérer taper dans l’œil d’un professionnel, un acheteur, un diffuseur ou programmeur. les scènes off sont celles où les artistes peuvent rencontrer du public du fait de leur gratuité.
Les différents groupes ont droit à deux représentations. C’est en cela qu’on peut retrouver un même artiste sur la scène in et off.
« On a jugé bon de les faire jouer deux fois, parce qu’un artiste qui fait des kilomètres pour venir jouer en 30 mn seulement, cela peut être frustrant », rappelait Prof. Yacouba Konaté à la conférence de presse bilan à mi-parcours.
Le Burkina Faso est présent au MASA, même s’il n’a pas brillé au niveau de la sélection officielle. Outre la délégation du Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, des opérateurs culturels et artistes invités ou de leur propre initiative ont effectué le déplacement d’Abidjan.
Des artistes sélectionnés, on avait la compagnie les murmures de la forge, « Nul n’a le monopole de Dieu », le collectif « qu’on sonne & voix-ailes », Marie-Gayerie.
Une seconde chance est offerte à tous ceux qui pourront prendre en charge leurs frais de voyage et de séjour en Côte d’Ivoire pour la programmation OFF ou le côté Festival du MASA. Plus d’une dizaine se produisent sur les scènes dans des quartiers d’Abidjan et dans quelques villes de l’intérieur pour se faire découvrir par le public ivoirien.
De ceux-là on peut citer Malika La Slameuse, Pamika en vedette de la musique moderne, la troupe « Saaba », « Kantigui» de Orodara, en danse traditionnelle, « Adjugé » en théâtre, La Jaguar en humour, compagnie Dodo Naaba Ambga, KPG en conte et bien d’autres.
« J’ai joué en off mais je me suis fait pas mal de contacts, Canada, Congo. Je crois que ça se prépare bien et ça va aboutir à quelque chose», dit La Jaguar, jeune humoriste.
Des structures comme le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs (BBDA), la Plateforme Culturelle du Burkina Faso (PCBF) et bien d’autres y étaient aussi pour mieux se faire et échanger des expériences.
Koudbi Koala, promoteur des Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) lui a fait de bonnes affaires. Déjà trois groupes sont dans son collimateur et avec qui les discussions sont en cours pour la prochaine édition des NAK.
Pour Samandoulgou Issa dit Fat Lion, il était indispensable d’être au MASA. Et venir parler de la carrière de l’artiste lui a semblé une nécessité.
A côté de ces derniers, on pouvait ceux-là qui ont assuré la maîtrise de cérémonies à des activités et 22 accréditations délivrées aux hommes de médias.
Au vu de leur présence massive (près d’une centaine estimée), certains d’entre eux ont cependant déploré le fait qu’ils ne se soient pas concertés pour mieux marquer leur présence au MASA.
Revelyn SOME