Pour les 25 ans du MASA, le public d’Abidjan a vu Adama Dahico, un humoriste constant qui se renouvelle sans cesse en 30 ans de carrière. J’écris toujours des livres, je suis toujours à la radio et je donne toujours des spectacles. Là, je viens de créer un nouveau concept qui s’appelle le «Youroukou», c’est-à-dire le langage des chiffres et des lettres.
Le MASA est un marché potentiel pour les Africains. Qu’il se fasse à Abidjan ou ailleurs, il faut que les populations africaines se l’approprient entièrement. Nos dirigeants, quant à eux, doivent se poser les vraies questions sur le modèle économique à adopter pour la prospérité et la rentabilité de ce marché des arts du spectacle.
C’est une industrie qu’ils doivent financer au même titre que les autres secteurs d’activités. Et lorsqu’ils le feront véritablement, nous assisterons à l’éclosion des vrais professionnels des arts.
Propos recueillis
par Yannick Effoumy