MASA 2014

BILAN DU MASA 2014

Ce MASA se voulait un marché et un festival. Nous sommes heureux de dire que ces objectifs ont été atteints. Il y a eu plus 100 000 spectateurs pour cette édition. Dans l’ensemble, nous avons enregistrés 1706 participants, réparti comme suit :

Diffuseurs 269 (Afrique =226, Amérique=12, Europe=28, Moyen orient=3)

Journalistes 392 (Afrique =348, Europe=41, Moyen orient=3) ayant traités 273 articles.

Observateurs 26 (Afrique=14, Amérique=2, Europe=10).

Artistes présents à cette 8ème édition :

  • A l’issu de ses travaux, le comité artistique international a arrêté la liste définitive des groupes artistiques sélectionnés pour le MASA 2014. Sur 63 groupes sélectionnés, 57 ont effectivement pris part à cette édition avec un total 519 artistes dont 136 résidant en Côte d’Ivoire. Cette présence effective des groupes se définie comme suit :

–  20 groupes en Musique ;

–  20 en Danse, 11 en Théâtre ;

–  3 en Conte ;

–  2 en Humour ;

–  1 en Art de la rue.

  • Artistes invités : sur 22 groupes invités, 19 étaient présents avec un total de 236 artistes.
  • Artistes de la diaspora : ceux-ci comptaient 24 groupes avec un total de 264 artistes.
  • Le MASA a également enregistré 300 professionnels de spectacle (Régisseurs, Techniciens son et lumière).

Liste officielle des groupes sélectionnés pour le MASA 2014 ici

RENCONTRES PROFESSIONNELLES   Télécharger le rapport

Thème des rencontres professionnelles : « Les arts du spectacle face au défi du numérique».

Pour cette 8éme édition du MASA, les rencontres professionnelles se sont déroulées les 3 et 4 mars 2014 autour du thème : « Les arts du spectacle face au défi du numérique». Il s’agissait pour nous, à travers ces rencontres, d’analyser les liens qui existent aujourd’hui entre le numérique et les arts du spectacle, les conséquences de l’utilisation du numérique dans la création et la production artistique. Pour le commun des mortels,  surtout certains créateurs, le numérique n’a que des effets néfastes. Si le numérique a des aspects négatifs sur la création notamment le piratage des œuvres de l’esprit, il offre malgré tout des opportunités qui semblent utiles à saisir pour les créateurs africains. Si nous souhaitons rentrer dans la modernité et les échanges internationaux, il nous faut nous approprier donc le numérique. L’objectif, à travers le choix de ce thème pour les rencontres professionnelles, c’est de voir ce que font les créateurs africains avec le numérique.  C’est de voir aussi quelles sont les difficultés auxquelles ces artistes sont confrontés, et  à partir de là essayer de lancer des réflexions
ou des solutions qui nous permettrons non plus de subir les effets du numérique, mais plutôt de l’apprivoiser afin que la création africaine en sorte beaucoup plus grandie. Nous avons, en fonction des différentes journées, décidé d’aborder le thème général, à travers des sous-thèmes précis.

Pour le premier jour, le thème retenu c’est « L’apport du numérique à la  création, production et diffusion du spectacle ». Pour cette journée, l’objectif des différentes interventions était d’analyser, à la lumière des différentes expériences des professionnels qui étaient là, les changements et les stratégies que le développement des technologies de la communication influencent le théâtre, la danse, le conte, l’humour, les arts du spectacle en général. Évidemment, il ne s’agissait pas simplement pour nous de les  énumérer et de les analyser. Il nous appartenait également d’esquisser des pistes de stratégies communes qui seraient à la hauteur du défi du développement numérique pour les industries créatives en Afrique. Ce sous-thème était débattu le lundi 3 mars 2014 de 9h à 13h. Nous avions trois intervenants africains, mais aussi européens, qui sont des producteurs de musiques et aussi des hommes de théâtre et du conte.

Le deuxième sous-thème qui avait intéressé le public de l’Institut Français était : « Les arts du spectacle, quelle législation, quels nouveaux modèles économiques face au numérique ? ». Nous avons essayé ce jour-là de voir quelles sont les opportunités économiques que représente la révolution numérique pour les arts du spectacle. Nous avons également évoquer les défis engendrés par ces opportunités. Bien évidemment, qui parle de défis, parlera de frustrations qui peuvent être envisagées pour concilier les droits du créateur, les droits du public et les droits des opérateurs culturels. Des intervenants tant africains qu’européens y étaient conviés. Certains venus de l’Unesco, d’autres des cabinets d’avocats. Voilà  les deux sous-thèmes qui étaient développés en lien direct avec le thème général.

la Bourse des projets du 5 mars 2014.

Les rencontres professionnelles ne se sont pas limitées à ces deux débats du 3 et 4 mars 2014. Il y avait également le 5 mars, ce que nous appelons la Bourse des projets qui permettait aux différents opérateurs africains de présenter leurs structures ou leurs projets qu’ils comptent mettre en œuvre dans les mois à venir. L’objectif ici, était d’assurer une certaine circulation de l’information. Etant donné que l’information est un élément essentiel dans la mise en réseau des activités culturelles. Et pour terminer cette journée du 5 mars 2014, nous avons l’événement « Equation Musique ». C’était un programme mis en place par l’Institut Français de Paris et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui travaillaient à la structuration et à la mise en lien des acteurs de la filière musicale africaine. Nous avions à peu près 14 ou 15 professionnels de la musique en Afrique, qui sont venus rencontrer leurs homologues ivoiriens.

Le colloque international qui avait pour  thème « Théâtres d’Afrique et des diasporas au féminin »

Après ces grosses premières journées de réflexion, les deux derniers jours avaient constitué quelque chose d’assez spécial au cours de ces rencontres professionnelles, parce qu’ils étaient consacrés aux rencontres scientifiques du MASA. Nous avons un grand colloque international dont le thème était « Théâtres d’Afrique et des diasporas au féminin ». Il était organisé par l’OIF, l’Université Sorbonne Nouvelle à Paris et en partenariat avec l’Université Félix Houphouët-Boigny. Nous avons accueilli à ce colloque, un certain nombre de femmes qui ont travaillé autour de l’implication de la femme dans le développement du théâtre en Afrique. Ce n’était pas simplement des femmes qui résident sur le continent africain, il y avait aussi des femmes de la diaspora africaine. Elles discutaient pendant deux jours, les 6 et 7 mars 2014, de ce thème important.

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