A la fin de « Abidjan danse parade », aux environs de 19 heures le samedi 7 mars à Abobo, s’en est suivi un break. Vers 21h, le concert prévu avec Ismaël Isaac, en live avec son band, a bel et bien eu lieu. Pat Sacko, membre du duo Zouglou Espoir 2000, également à l’affiche, a tenu, bien avant, le micro, lors de la parade. Au son de sa musique, véhiculant la joie et la fête qui caractérisent les Abidjanais, le chanteur a intégré la chorégraphie d’ensemble des 2020 danseurs, répartis en quinzaine de troupes.
Très attendu par le public d’Abobo, Ismaël Isaac, le Gangaba (Grand crabe, en malinké) de Treichville – ou a eu lieu dans la matinée du samedi la cérémonie officielle d’ouverture du MASA – a sélectionné dans son répertoire une liste de chant qui n’est pas étranger au public d’Abobo. Belle communion. Le chanteur, dénonçant certaines tares de la société a, par ailleurs, sensibilisé (Kôrôdjo) sur le viol des filles par les adultes. Des titres cultes, tel Magnoumako (tristesses), loin d’attrister, ont conforté Ismaël Isaac (chantant en Malinké, Français et Nouchi, l’argot ivoirien) dans sa proximité avec son public.
Le MASA, au contact de la population d’Abobo, après la Danse parade et la musique, n’a pas baissé son rideau dans la commune. Ainsi, le 11 mars 2020, place sera faite à l’exposition inaugurale du Musée des cultures contemporaines Adama TOUNGARA (MUCCAT) suivie d’un défilé de mode non conventionnel intitulé Foule power 2 dont le T sera monté dans la cour de la Mairie d’Abobo.
Koné SAYDOO (Côte d’Ivoire)