Le retour du Marché des arts du spectacle africain à Abidjan début mars 2014 est une opportunité pour redécouvrir cette artiste ivoirienne.
Une histoire avec le MASA
Révélée en Côte d’Ivoire lors du MASA de 2001, la chanteuse s’est produite lors du concert d’ouverture du Marché des arts du spectacle 2014, juste avant le Malien Salif Keita. Un honneur. « C’est aussi grâce au MASA que j’ai voulu être artiste, grâce à tous ces artistes que j’ai côtoyés et qui m’ont fait rêver », explique cette percussionniste qui chante en Bété, Baoulé, Lingala, Bambara ou encore Wolof, des langues parlées autant dans la sous-région ouest africaine ainsi qu’en Afrique centrale.
Pour l’artiste, le retour du MASA à Abidjan remet le pays sur la scène culturelle africaine. « C’est une preuve que les consciences se réveillent. J’ai encore envie d’être agréablement surprise par nos politiques », espère celle qui a remporté en 2010 un Grammy Award avec la chanteuse américaine India Arie, laquelle a repris une de ses chansons, « Palea ».
Enfant, Dobet Gnahoré a grandi au village de Ki-Yi, un lieu artistique créé par Were Were Liking en 1985 dans une grande maison ombragée de la Riviera 2, un quartier d’Abidjan. Peintres, chanteurs, comédiens et musiciens créaient sur place puis montraient leur travail sur une scène aménagée sous les manguiers. Formée à cette école, Dobet a fait bien du chemin. Aujourd’hui, elle est l’une des artistes ivoiriennes les plus connues à l’international. Elle cumule les concerts, les représentations, les prestations, stages et formations à travers le monde entier.
Commentaire (1)
Alecian Frederic Djamel says:
21 mars 2020 at 10 h 12 minSuperbe photo de l’artiste Dobet Gnahoré,lors du lancement historique du nouveau Masa ,au stade FHB en 2014 ,une prestation inoubliable et historique.
photo:AFD